Après
la publication des Fleurs du mal, Baudelaire se tourne vers
une écriture libérée des
contraintes formelles du vers et de la rime. Il cherche un
nouveau mode d'expression poétique,
correspondant à sa conception de la modernité,
« une phrase souple et
musicale ».
→ recueil
inachevé de « poèmes
en prose »
→ genre
littéraire inventé par Aloysius
Bertrand dans Gaspard de
la nuit (1842)
→ œuvre
« en chantier », non fini, ouverte, hétérogène,
expérimental.
Lecture
comparée de « A une passante » et de « le désir
de peindre » :
«
Le désir de peindre » :
- figure de la ♀ est + complexe, + flou, + contradictoire que dans « A une passante » malgré long discours descriptif→ entraîne le lecteur dans un dédale de comparaison + métaphore (« astre noir », « lune sinistre »…)→ rendent l'image de l'inconnue abstraite.
→ privé
de l'apostrophe présente dans le sonnet
=
côté
+ de froid et neutre que
la parole lyrique et tourmentée du poème de
- Jeu de clair-obscur (« nuit » – « ciel livide »)
- fin du poème = dualité du visage de la passante→ sa bouche et son rire s'oppose à l'éclat sombre de son regard / du haut de son visage
- Baudelaire :- instaure une distance importante entre lui et son sujet,- semble vouloir contrôler, maîtriser l'émotion dans l'art (ligne 1),- contribue à effacer les frontières précises du genre et du langage poétique(qu'est-ce qui fait qu'un texte relève de la poésie ?)
- écriture perd en intensité, en force expressive mais + souple, + accessible, + proche du lecteur.
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